Au moins 40 assaillants impliqués à la tentative de coup d’État du mercredi 19 mai à Kinshasa sont auditionnés depuis lundi par l’auditorat général des Forces armées congolaises. D’après les sources de la justice militaire, ces auditions se déroulent dans la prison militaire de Ndolo.
À en croire la Radio Okapi, cette juridiction militaire interroge également quelques militaires de la garde républicaine impliqués dans l’exécution extrajudiciaire de certains assaillants lors des arrestations après le coup d’Etat manqué.
Par ailleurs, plusieurs sources militaires soutiennent que ces auditions pourront être bouclées la semaine en cours, soit du 4 juin prochain, avant d’envoyer les dossiers de ces présumés assaillants en fixation devant le tribunal militaire compétent.
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Tentative de coup d’État : Une quarantaine d’assaillants auditionnés par l’auditorat militaire
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Rédaction Kinshasa
4 juin 2024 à 16:14
Au moins 40 assaillants impliqués à la tentative de coup d’État du mercredi 19 mai à Kinshasa sont auditionnés depuis lundi par l’auditorat général des Forces armées congolaises. D’après les sources de la justice militaire, ces auditions se déroulent dans la prison militaire de Ndolo.
À en croire la Radio Okapi, cette juridiction militaire interroge également quelques militaires de la garde républicaine impliqués dans l’exécution extrajudiciaire de certains assaillants lors des arrestations après le coup d’Etat manqué.
Par ailleurs, plusieurs sources militaires soutiennent que ces auditions pourront être bouclées la semaine en cours, soit du 4 juin prochain, avant d’envoyer les dossiers de ces présumés assaillants en fixation devant le tribunal militaire compétent.
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Sur le band d’interrogatoire s’ajoute Jean-Jacques Wondo, expert militaire et analyste des questions de sécurité– accusé d’association au chef présumé des assaillants, Christian Malanga, tué lors de l’offensif de la garde républicaine mercredi 19 mai.
Ancien officier de l’armée et recherché par les services de sécurité congolais depuis 2010, Christian Malanga et sa bande avaient attaqué la résidence de Vital Kamerhe, alors député national, avant de faire incursion au Palais de la Nation, siège de la Présidence.
Samuel Nakweti
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