Ces partis d’opposition sont arrivés à la conclusion selon laquelle l’État de siège n’a pas produit les résultats escomptés.
Clovis Mutsuva, d’Ensemble pour la République de Moise Katumbi explique que c’est sous l’État de siège que l’ennemi a élargi son champ d’action dans l’Est du pays, en s’étendant aussi du Nord au Sud-Kivu. Il appelle la population à collaborer et à soutenir les Forces armées de la RDC, (FARDC) engagées sur plusieurs fronts contre le M23.
Pendant l’État de siège, l’ennemi a élargi son champ d’action jusque dans le territoire de Lubero. Aujourd’hui nous parlons de 167 villages occupés dans le Nord-Kivu par les rebelles du M23. Et le deuxième message c’est de demander à la population de soutenir les FARDC. Nous sommes contre le changement de la constitution, ce n’est pas prioritaire. Pour nous la priorité, c’est la sécurité ».
Pour sa part, l’opposante Hélène Kibangu, a insisté sur le fait que seule la cohésion nationale pourra aider le Gouvernement à relever les défis majeurs actuels.
Pour relever ces défis, nous proposons la cohésion nationale parce qu’on ne peut jamais combattre l’ennemi lorsqu’on est dispersé à l’interne. Il faut d’abord parler le même langage et on aura la victoire », a-t-elle précisé.
Lucie Katanga du parti politique PPRD de l’ancien président Joseph Kabila appelle pour sa part d’autres membres de l’opposition à apporter leur pierre à l’édifice et à mettre leurs compétences au service de la Nation.
« Je sais que dans l’opposition il y a des compétences qui peuvent aider la RDC à rentrer sur la bonne voie ».
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