Examen d’État 2025 : la correction a commencé dès le premier jour des épreuves
À peine trois jours après la fin des épreuves de l’Examen d’État (EXETAT) 2025, les premiers résultats ont été publiés dans plusieurs provinces éducatives de la RDC. Une rapidité inédite, rendue possible grâce à un dispositif stratégique et technologique mis en œuvre par le ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté (Edu-NC).
« L’innovation, ce n’est pas de la magie, c’est du travail », affirme Jacks Ngalangala, conseiller en sécurité informatique au sein du ministère. Cette édition 2025 se distingue par sa performance exceptionnelle, fruit de trois piliers majeurs : l’optimisation logistique, la décentralisation des centres de correction, et l’intégration d’un système intelligent de traitement automatisé des copies.
Trois provinces éducatives disposent désormais de centres de correction modernes, équipés de technologies de pointe capables de traiter non seulement les épreuves locales, mais également celles des provinces voisines. Cette réorganisation met fin aux longs délais liés au transfert des copies vers Kinshasa, tout en assurant une gestion plus fluide et décentralisée des opérations.
Autre nouveauté de taille : la correction des copies a été lancée dès le premier jour des examens, se poursuivant sans interruption, y compris pendant les jours fériés. Une avancée qui témoigne d’une rigueur nouvelle dans le pilotage des processus éducatifs.
Sur le plan technologique, le ministère a introduit un système de correction assisté par intelligence artificielle, capable de traiter plus de 100 pages par minute. Toutefois, cette automatisation ne remplace pas l’expertise humaine : chaque étape du processus reste encadrée par des contrôles rigoureux afin de garantir la fiabilité des résultats.
« Obtenir les résultats en trois jours n’était pas un objectif en soi, mais la conséquence naturelle d’un système rigoureusement conçu », souligne M. Ngalangala.
Et ce n’est qu’un début. Le ministère prévoit l’introduction prochaine des diplômes électroniques, marquant une nouvelle étape dans la transformation numérique de l’éducation nationale. Cette dynamique vise à bâtir une école plus performante, plus réactive et résolument tournée vers les défis du XXIe siècle.
Ouriel Mangitukwa
