RDC : Négociations Directes Imminentes entre Kinshasa et l’AFC/M23 selon les Accords de Doha

À sept jours du lancement officiel, la République Démocratique du Congo (RDC) entre dans une phase cruciale de son processus de pacification. Des négociations directes entre le gouvernement de Kinshasa et les forces de l’AFC/M23 débuteront conformément à l’article 7, point 3 de la Déclaration de Principes signée à Doha.
Un tournant stratégique pour la paix à l’Est de la RDC
Ces pourparlers, dont le compte à rebours diplomatique est désormais enclenché, constituent un axe majeur de la feuille de route régionale pour mettre fin à l’escalade du conflit dans les provinces orientales, notamment au Nord-Kivu, théâtre de combats récurrents entre les FARDC et les rebelles du M23.
Le cadre de Doha : entre engagement politique et garanties régionales
Signée à Doha (Qatar) sous l’égide de plusieurs médiateurs internationaux, la Déclaration de Principes offre un cadre juridique multilatéral pour un dialogue structuré entre les parties. Le point 3 de l’article 7 stipule expressément le déclenchement de négociations directes en cas de persistance du statu quo militaire, ce qui semble désormais acté après des mois de tensions.
Des enjeux sécuritaires et géopolitiques majeurs
L’ouverture de ce dialogue bilatéral Kinshasa–M23/AFC s’inscrit dans un contexte complexe où se croisent intérêts sécuritaires nationaux, influences géopolitiques régionales (Rwanda, Ouganda, SADC) et pressions internationales pour une stabilisation rapide de la région des Grands Lacs.
Les analystes redoutent cependant des conditions préalables divergentes, notamment sur le désarmement, le retrait des troupes, et la réintégration politique des cadres du M23.
Calendrier critique et attentes de la société civile
Alors que la date du 8 août 2025 circule comme probable point de départ, les attentes sont fortes du côté de la société civile congolaise et des partenaires diplomatiques pour que cette initiative ne soit pas une énième tentative avortée.