Cardinal Ambongo : « Chez nous, tout le monde a peur de Donald Trump. Ça n’est assez cette façon de fonctionner »
RDC — Dans une déclaration aussi surprenante que percutante, le Cardinal Fridolin Ambongo s’est exprimé sur l’influence internationale et la crainte que suscite l’ancien président américain Donald Trump, même au cœur de l’Afrique. Une remarque qui soulève de nombreuses questions sur l’état des relations internationales et sur la posture des pays africains face aux grandes puissances.
Le chef de l’Église catholique en République démocratique du Congo semble vouloir tirer la sonnette d’alarme. Son message dépasse le cadre purement politique : il appelle à une prise de conscience collective, à une autonomie de pensée et d’action des nations africaines face aux pressions extérieures, notamment celles venant des grandes puissances comme les États-Unis.
Une parole qui dérange ?
Ce n’est pas la première fois que le cardinal Ambongo prend position sur des sujets qui touchent au pouvoir mondial et à la justice internationale. Mais cette déclaration, visant indirectement un acteur aussi médiatisé que Donald Trump, montre que les enjeux géopolitiques ne laissent pas l’Église indifférente.
L’allusion à la peur ressentie en Afrique reflète sans doute une tension plus large : celle de la dépendance politique, économique ou même culturelle envers les puissances étrangères. Et dans le contexte d’un monde toujours plus instable, avec les élections américaines en ligne de mire, cette crainte semble plus que jamais d’actualité.
Vers une Afrique debout ?
Par ses mots, le Cardinal Ambongo invite les Congolais, mais aussi tous les Africains, à sortir de la peur et à construire une vision souveraine de leur avenir. Il rejette une politique fondée sur la crainte des grandes figures mondiales, et appelle à une nouvelle manière de fonctionner : plus juste, plus libre, plus ancrée dans les réalités africaines.
Ce message fort, empreint de vérité, pourrait bien réveiller les consciences. Car en fin de compte, la vraie question posée est celle-ci : jusqu’à quand l’Afrique va-t-elle continuer à subir, au lieu d’agir ?
