Le Cadre de concertation des forces politiques et sociales appelle à une manifestation publique,mercredi 25 septembre prochain, devant le Palais de justice à Kinshasa, pour exiger la libération « immédiate » de l’opposant Seth Kikuni.
Cet appel à manifester est lancé, vendredi 20 septembre 2024, après une réunion des partis politiques et mouvements de la société civile pour examiner la situation relative à l’arrestation du président du parti politique Piste pour l’émergence.
«Le Cadre de concertation des forces politiques et sociales invite toutes les personnes éprises de paix et de justice à se joindre à lui pour prendre part à la manifestation publique prévue le mercredi 25 septembre prochain à partir de 9h, devant le Palais de Justice, dans la commune de la Gombe », lit-on dans une déclaration de cette structure parvenue à 7SUR7.CD.
Selon cette plateforme, le délai légal de la garde à vue de Seth kikuni est largement dépassé. Elle dénonce l’instrumentalisation de la justice et le musellement de la société, ainsi que de l’opposition politique.
«Le Cadre de concertation des forces politiques et sociales s’associe aux militants du parti politique Piste pour l’émergence ainsi qu’à l’ensemble de l’opinion publique indignée pour exiger la libération immédiate de Seth kikuni dont le délai légal de la garde à vue a largement expiré. Il met en garde le pouvoir contre toute tentative de musellement des acteurs du débat démocratique, notamment par l’instrumentalisation des fausses accusations dont il est seul à détenir les techniques de montage», indique le document.
Par ailleurs, ces partis politiques et mouvements de la société civile exigent également la libération de tous les « prisonniers politiques » dont Jean-Marc Kabund, Mike Mukebayi, ainsi que des acteurs de la société civile.
«Il exige également la libération de tous les prisonniers politiques dont Jean-Marc Kabund, Mike Mukebayi ainsi que des acteurs de la société civile notamment Mwamisyo Ndugu King, de la Lucha, arrêté à Goma; Jack Sinzahera et Gloire Saasita de véranda Munsanga détenu à la Demiap. Il exige également que la justice soit faite pour Giress Manzanza, militant de l’ECIDé froidement abattu par la police», ont-ils réclamé.
Enfin, ils invitent tous les démocrates de la RDC à la vigilance et au rassemblement pour la défense des libertés fondamentales qui «sont clairement en danger sous la gouvernance du président Tshisekedi, car ce qui arrive à un citoyen aujourd’hui peut arriver à un autre demain».
Raphaël Kwazi